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7 Points clés pour comprendre la culture managériale des entreprises américaines

Travailler aux États-Unis peut nécessiter quelques clés de compréhension pour un Français fraîchement expatrié. Même si les différences interculturelles ne semblent pas infranchissables, la vie en entreprise outre-Atlantique repose sur un management d’équipe entièrement tourné vers la recherche de compétitivité et la multiplication des profits. Vouant un culte au vainqueur, les managers américains dirigent les efforts des collaborateurs vers l’atteinte des objectifs et l’amélioration de leurs performances. En encourageant les initiatives et l’esprit entrepreneurial, cette culture d’entreprise a de quoi séduire. Mais attention à adopter un savoir-être favorisant la productivité et l’efficacité dans l’intérêt suprême de l’entreprise.

SOMMAIRE :

  1. La culture du feedback : évaluation et amélioration continue
  2. La gestion du temps : ponctualité et efficacité
  3. L’art des réunions : des prises de décisions rapides en vue de l’action
  4. La culture du résultat : idéologie de la réussite et esprit entrepreneurial
  5. Prise d’initiative : innovation et compétitivité
  6. Un style managérial décontracté : absence de distance hiérarchique et cohésion d’équipe
  7. Un esprit positif : savoir-être et saisie des opportunités

 

1. La culture du feedback : évaluation et amélioration continue

Aux États-Unis, la communication managériale repose sur l’art du feedback. Les managers ont pour habitude de féliciter leurs collaborateurs sur leurs réalisations et leurs réussites. Ils usent volontiers de termes superlatifs et se montrent positifs sur les résultats obtenus. Valoriser le travail des collaborateurs motive ces derniers à améliorer leurs performances. À l’inverse, les Américains n’hésitent pas à critiquer un travail qui ne serait pas à la hauteur des objectifs. Dans une approche constructive, on évalue le travail réalisé – non pas la personne – en s’appuyant sur des données chiffrées et factuelles. Cette neutralité écarte les jugements de valeur, ainsi que les ressentis émotionnels. Un salarié peut donc être félicité pour un travail donné et, dans la même journée, être critiqué sur un autre dossier. Déstabilisant pour des Français, ce style managérial est rendu possible grâce à une communication managériale au style direct et sans ambiguïté qui évite les malentendus et les interprétations. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, les Américains n’y vont pas par quatre chemins, mais ils enroberont leur évaluation de plusieurs critiques positives ou encouragements afin de ne pas blesser les egos. En effet, cette communication franche a pour objectif d’améliorer l’efficacité et la productivité des salariés et certainement pas de les démotiver. Donc inutile de se braquer, cet art du feedback porte sur l’amélioration continue de chacun et le dépassement des résultats.

2. La gestion du temps : ponctualité et efficacité

Les Américains donnent au temps une autre valeur que les Français. L’expression « time is money » résume bien cette approche où la perte de temps est considérée comme une perte d’argent et de performance pour l’entreprise. Aucune flexibilité n’est tolérée : être à l’heure est une obligation absolue pour tous et, le moindre retard – que ce soit pour finaliser un dossier ou pour assister à une réunion – est perçu comme un signe d’incompétence ou, au mieux comme un signe de désorganisation personnelle. Aussi, inutile de faire des heures supplémentaires : l’entreprise considérera cela comme de l’inefficacité et une défaillance, certainement pas comme une preuve d’investissement et d’engagement personnel vis-à-vis de l’entreprise. Les journées de travail débutent à 8 h, voire 7h et finissent à 17h30 au plus tard. Les pauses déjeuner prennent la forme d’un sandwich mangé devant l’ordinateur. S’attabler avec des collègues pendant 1 heure serait une perte de temps. Les Américains travaillent vite et utilisent la gestion du temps comme un indicateur de productivité. Si arriver en retard en France donne de l’importance en sous-entendant une lourde charge de travail et de grandes responsabilités, c’est strictement l’inverse Outre-Atlantique : un collaborateur incapable de gérer son temps sera vu comme inapte à endosser des responsabilités. Respecter les délais, tout comme la ponctualité sont primordiaux.

3. L’art des réunions : des prises de décisions rapides en vue de l’action

Les États-Unis ne souffrent pas d’une abondance de réunions qui n’en finissent pas et qui ne donnent lieu à aucune décision ni avancement. Directement liées à la gestion du temps, les réunions commencent et finissement à l’heure, sont généralement d’une durée maximum de 30 minutes et sont rarement annulées à la dernière minute. A défaut, on considérera que c’est une mauvaise réunion. Loin des argumentations conceptuelles et théoriques, des débats d’opinion et des longues discussions, les réunions ont pour objectif une prise de décisions rapide basée sur des éléments chiffrés et objectifs. On va droit au but dans l’intérêt de l’entreprise et on se focalise sur l’objectif de profit. Ce management « data or objective driven » favorise l’agilité de l’organisation afin que les décisions prises soient exécutées immédiatement pour générer des résultats et du profit rapidement. Basées sur l’analyse des tableaux de bord, les réunions ne laissent pas de place à d’interminables négociations. Décision prise, chacun sait très concrètement ce qu’il a à faire et tous travaillent dans le même sens. Un nouveau plan d’actions est distribué et les comptes rendus de réunion sont rédigés dans la journée ou le lendemain. Ensuite, chaque collaborateur fonce pour exécuter les tâches demandées.

4. La culture du résultat : idéologie de la réussite et esprit entrepreneurial

La mentalité américaine est grandement influencée par l’idéologie de la réussite et le culte de la victoire. Gagner est l’objectif ultime. Et si on ne gagne pas, on perd : cette approche offre peu de nuance. Dans le cadre de l’entreprise, le succès et les profits qui lui sont associés fonctionnent comme un leitmotiv incontournable. La finalité de l’entreprise est de générer de l’argent d’où un pilotage par les chiffres. Dans une logique à court-terme, le reporting financier et commercial s’établit par trimestre et non pas annuellement. Si les objectifs risquent de ne pas être atteints, il est commun que tous œuvrent d’arrache-pied pour s’approcher du résultat prévisionnel. Comme pour une compétition sportive, le mental des champions considère que rien n’est infranchissable. Le modèle américain se concentre ainsi sur le business avec la volonté que les objectifs de gains soient dépassés. Les collaborateurs sont encouragés à développer leur esprit entrepreneurial et à traduire leur réussite personnelle en chiffre d’affaires pour l’entreprise.

5. Prise d’initiative : innovation et compétitivité

Les entreprises américaines attendent que leurs collaborateurs soient force de proposition. Toujours dans l’intérêt suprême de l’entreprise et de sa compétitivité, les managers encouragent les collaborateurs à développer leur créativité et à prendre des initiatives en dehors du périmètre défini par leur fiche de poste. Cette posture s’avère antinomique du management à la française où chacun se limite à ses responsabilités. Un comportement contraire serait jugé comme cavalier, surtout s’il empiète sur le champ d’action d’autres salariés. Au pays de l’Oncle Sam, nul n’y voit une lutte d’influence interne, car raisonner « out of the box » est la règle. L’individualisme américain favorise les prises de risque et l’approche entrepreneuriale. Les esprits indépendants sont valorisés pour leur apport en innovation et comme source d’inspiration pour l’ensemble de leurs collègues. Chacun peut ainsi se sentir stimulé et poussé à dépasser ses limites au profit des résultats de l’entreprise, mais aussi pour l’avancement de carrière.

6. Un style managérial décontracté : absence de distance hiérarchique et cohésion d’équipe

Beaucoup moins formel qu’en France, le style managérial américain s’exprime dans des rapports interpersonnels décontractés. Le tutoiement y est de rigueur et chacun s’appelle par son prénom ou même son surnom, quel que soit le niveau hiérarchique. Le management américain cultive les liens amicaux avec les équipes à diriger. Contrairement à la France, les managers n’imposent pas une distance hiérarchique. Les dirigeants organisent fréquemment des afterworks autour d’activités ludiques qui instaurent une relation de confiance et renforcent la cohésion d’équipe. Le team building est ainsi un point clé de la vie en entreprise et il est fréquent qu’un manager accompagne ses collaborateurs dans un bar en fin de journée, ou même qu’il invite son équipe chez lui pour un barbecue. En effet, la vie privée est moins cloisonnée de la vie professionnelle en comparaison des habitudes françaises. Les Américains ont tendance à être chaleureux avec les étrangers et parlent très facilement de leur vie privée. Il est assez banal d’exposer ses photos de famille sur son bureau et de parler ouvertement de ses activités du week-end, de ses vacances ou de ses enfants avec ses collègues. Ces conversations ne sont pas considérées comme indiscrètes ou mal à propos. Néanmoins, cette convivialité n’est pas à confondre avec les sentiments qui pour leur part sont absents des relations professionnelles.

7. Un esprit positif : savoir-être et saisie des opportunités

Aux États-Unis, l’animation d’équipe passe par un enthousiasme exubérant. Les managers se positionnent comme des coachs et pas seulement comme des décideurs. Encourager leur équipe s’exprime donc par une ambiance de travail baignant dans l’optimisme et le positivisme. Perçu comme excessif par les Français, ce savoir-être typiquement américain se traduit au travers de nombreuses exclamations telles que « wonderful» (« formidable ») ou « amazing » (« incroyable »). L’usage de superlatifs est commun, même pour qualifier des événements de moindre importance. Évidemment, l’ensemble de l’équipe est appelé à faire preuve de la même énergie. Bannissant de leur vocabulaire les termes négatifs et pessimistes, tous considèrent les « problèmes » comme des opportunités et non comme des freins. Ces opportunités servent à se dépasser afin d’atteindre encore de meilleurs résultats commerciaux et économiques. Plutôt qu’un esprit critique, les managers américains attendent des collaborateurs capables d’initiatives. On ne s’appesantit pas sur les obstacles afin de proposer des solutions rapides et innovantes.

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